top of page
business-4271251_640.png
seamless-2490083_640.png
stairs-44070_640.png

La ligne éditoriale d'Unpointcinq se divise en trois volets : S'inspirer, Comprendre et Agir. Nous avons analysé une trentaine d'articles sur l'année 2020, en fonction de ces trois sections. 

 

                             
                            
S'inspirer 


 

« On veut permettre aux gens de s’inspirer en leur montrant des actions
climatiques de municipalités, entreprises ou individus » 
- Geoffrey Dirat, rédacteur en chef. 

Dans cette section, on retrouve typiquement des portraits d'entrepreneurs et de citoyens qui agissent à leur niveau pour le climat. La plupart des articles correspondent aux codes de l'écriture magazine. Il s'agit parfois de textes assez longs dont le style très imagé vient stimuler l’imaginaire des lectrices et des lecteurs. Le ton est souvent positif et l'on retrouve occasionnellement la pointe d'humour qui colle à la peau d'Unpointcinq.

 

À titre d'exemple, voici l'amorce d'un article sur une famille qui vit en autosuffisance alimentaire : « Par un doux après-midi d’août 2020, une dizaine de chèvres font tinter leur grelot en dévalant la colline qui les mène à la grange. Plus bas, sandales aux pieds, Marie-Thérèse Thévard s’affaire dans ses plantations d’échalotes devant une vue imprenable sur le Fjord du Saguenay. »

Ce type de journalisme immersif se retrouve aussi dans des articles écrits au « je », tel que ce reportage de la journaliste Émélie Rivard-Boudreau au sein d'une famille qui pratique le « zéro déchet » dans les Hautes-Laurentides. Cette incursion à la première personne dans le quotidien invite les lecteurs à se projeter à mesure qu'ils visitent la maison de cette famille, de la cuisine jusqu'aux toilettes. Si le ton est souvent positif, il n'est pas toujours complaisant. On apprend ainsi que le couple fait des écarts et des sacrifices pour honorer leur engagement envers la planète:

 

« Produire si peu de déchets apporte certes son lot de fierté, mais implique également d’abandonner quelques péchés mignons. Grand amateur de musique métal et de ses produits dérivés, Dany a réduit ses achats de t-shirts à l’effigie de ses groupes préférés. Patricia aussi limite sa consommation de vêtements, mais comble de l’ironie, avait choisi de porter un joli chandail tout neuf le jour où Unpointcinq est passé chez elle. »

Dans cette section, on retrouve également des formats d'articles plus courts et efficaces, sous forme de listes comme ce tour d'horizon de cinq villes dans le monde qui ont adopté des stratégies innovantes pour lutter contre les îlots de chaleur. Un autre exemple est cette sélection de quatre entreprises agricoles qui tentent de réduire leurs GES, ou encore cinq classes où l'enseignement se fait en plein air. 

On note la présence d'un article rédigé par une conseillère communication responsable. Toutefois, cette collaboration spéciale est mentionnée directement au-dessus du chapeau. Le média fait donc preuve de transparence lorsque ses contenus ne sont pas rédigés par des journalistes.

Le format vidéo est aussi utilisé, mais de manière occasionnelle. On le retrouve dans cette mini-série sur les mini-maisons (tout est mini), qui fait partie d'un dossier spécial. Le pigiste Kim Lavack s'invite avec sa caméra chez des gens qui ont fait le choix de vivre dans des petits logements. 

Dans la section « s'inspirer », on remarque bien cette volonté du média rapprocher les enjeux climatiques du quotidien des Québécois. Les articles et vidéos sont centrés sur des actions qui pourraient être à la portée de tous. 

           

 

 

                             
                             Comprendre  

« Faire comprendre les enjeux et la réalité et comment on contribue tous et chacun à ce réchauffement climatique » - Geoffrey Dirat.

 

Dans « Comprendre », le média met davantage l’accent sur sa visée éducative/explicative. En conservant un ton plus familier et quelques fois humoristique caractéristique à l’ensemble de sa rédaction, les articles qu’on retrouve dans cette sous-section servent d’abord à définir des concepts larges, propres aux changements climatiques.

Le ton léger et la simplification des thèmes abordés permettent au lecteur d’acquérir des notions environnementales de base. Mais surtout, le lecteur n’est pas « pris à parti ». Les initiatives personnelles et les recommandations basées sur le mode de vie écologique du lecteur sont moins exploitées.

Le réchauffement climatique est abordé dans une optique davantage sociétale qu’individuelle. Ce sont donc les enjeux sociaux du Québec, en majorité, qui forment le corpus de textes inclus dans « Comprendre ». On cherche à intégrer plus concrètement l’environnement à la réalité québécoise en créant des liens avec des enjeux déjà bien implantés dans l’imaginaire collectif. Économie, culture, politique et législation en sont quelques exemples.

Pour bien imager ce qui distingue les articles de cette section par rapport aux autres, il suffit d'en tirer deux exemples. Le premier est le choix de parler d’autosuffisance alimentaire de la province et non de conseils ou cas de figure de consommation locale. L’article intitulé « Autosuffisance alimentaire et climat vont-ils de pair? » est une ouverture au débat social. Il met aussi l’emphase sur la production agricole du Québec et l’attitude des gouvernements des dernières années sur la question. Aucun appel à l’examen de conscience ou truc au consommateur n’est donné. Le public est collectif avant d’être isolé.

Il y ensuite l’article « S’enrichir grâce à l’action climatique » qui illustre simplement la manière dont la croissance économique des entreprises peut bénéficier d’un « virage vert » et de pratiques écoresponsables. Le lecteur n’est pas touché dans son quotidien par la nouvelle, mais l’est indirectement par son implication à la société dont font partie ces entreprises.

De plus, c’est dans « Comprendre » que Unpointcinq a décidé de publier ses différents articles concernant le Baromètre de l’action climatique qu’il réalise annuellement, puisque l’objectif reste le même : donner un aperçu global aux lecteurs de la situation climatique au pays et de l’attitude de la population face à cette dernière.

Les solutions aux problématiques environnementales sont dépeintes de manière communautaire puisqu’elles s'adressent à plusieurs tranches de la population. Il serait possible de dire qu’il s’agit du traitement journalistique le plus « traditionnel » du média.

 

                                    Agir

« On veut outiller les gens pour leur donner les moyens d’agir
à leur niveau »
 
- Geoffrey Dirat.

 

« Changer, Bouger, Contribuer » peut-on lire en tête de page dans la rubrique Agir. Cette section sert principalement à comprendre le b.a.-ba des différents sujets traités par le média. On y trouve en abondance des formules du type : « L’ABC de… », « 5 questions à vous poser avant de… », « 21 trucs pour… », etc. La section cherche manifestement à trouver réponse aux questions que le lectorat peut se poser.

 

Il en résulte également que la rubrique s’efforce à accompagner et à outiller le lecteur. Il est souvent question de tournures telles que : « par où commencer », « ce qu’il faut savoir », « quelles sont les étapes », « les bonnes manières de… », « tel expert nous propose 6 solutions pour… », etc. La section revient en effet sur les stratégies à adopter, et les experts sont souvent amenés à guider « les premiers pas ». La section fournit des « petits guides pratiques » et des « petits lexiques » qui démystifient les termes plus techniques et qui fournissent de précieux conseils de toutes sortes.

 

Des encadrés font souvent état de faits amusants (fun facts), ce qui est, soit dit en passant, propre au média, et non spécifique à la rubrique.

 

On y repère aisément les caractéristiques du journalisme de solutions dans la mesure où les articles se concentrent sur les réponses aux problèmes sociaux-communautaires à différentes échelles. Les articles présentent des pistes de solutions à ces problèmes et en évaluent les failles et les possibilités, pèsent les avantages et les inconvénients. La majorité des articles réfère le lecteur à des références externes vers d’autres sites de services ou de conseils.

 

À la lumière du contenu de cette rubrique, le ton utilisé est assez familier. Il faut ajouter que la pointe d’humour promise est variable selon les articles. Les formats sont plus ou moins variés dans la section Agir : trois vidéos (respectivement de 3 min., 5 min. et 30 minutes) ont été publiées en 2020.

 

Certaines formulations ne semblent pas entièrement objectives notamment par la présence de verbes impératifs :

 

« Optez donc pour une citrouille d’ici » ou encore « choisissez de petits formats »Lire l’article

 

« Finalement, parce qu’un manteau au dépotoir contribue au réchauffement climatique, veillez à la réutilisation du manteau qui ne vous convient plus en le vendant, en l’échangeant ou en le donnant, ou encore en le retournant au fabricant. » Lire l’article

 

« Tant qu’à recommencer à travailler progressivement sur place, profitez-en pour alléger votre empreinte carbone au boulot avec ces quelques trucs et conseils. » Lire l’article

 

 

D’autres formulations sortent également du lot :

 

« La beauté de cette puissante machine, c’est qu’elle n’émet aucun bruit lorsqu’elle prend une pause sur les eaux » ou encore, « Sans compter que cette monture électrique est à 100 % made in Québec. » Lire l’article

 

« De plus en plus d’entreprises l’ont compris : minimiser les conséquences environnementales de leurs activités, c’est bien, mais inciter leurs employés à agir pour le climat, c’est encore mieux. » Lire l’article

 

 

On retrouve aussi des articles mettant en valeur leur partenaire contributeur Desjardins. Or, il faut spécifier que l’article fait mention d’autres entreprises à part plutôt égale puisqu’il provient d’un cahier sur les entreprises d’ici, publié par le quotidien Le Devoir, un autre partenaire d’Unpointcinq.

 

« Pour sa part, le Mouvement Desjardins a mis en place un programme de transport alternatif depuis 2010 pour encourager ses salariés à venir au travail autrement qu’en solo dans leur auto. »

 

«  ‘’Pour nous, ce qui était à la base un programme de développement durable est devenu un programme d’attraction-rétention, parce qu’il est venu répondre à un besoin des employés’’, confirme Pascal Laliberté, conseiller en développement durable chez Desjardins, en soulignant que tout le monde y trouve son compte. » Lire l’article

Selon une des définitions du verbe « militer » du logiciel Antidote, il s’agit de « constituer un argument pour ou contre quelque chose, quelqu’un ». Or, la quasi-totalité des articles donne des conseils pour émettre moins de GES.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TRAITEMENT DE L'INFORMATION

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Les retombées positives

 

Lorsque l'on effectue une recherche sur le site internet du média, il est possible de trier les articles par régions, par thématique (alimentation, économie, etc) ou en fonction des « retombées positives ». Ce dernier filtre est la matérialisation d’une initiative qui a démarré en 2019. L’objectif ? Mieux identifier l’impact de chaque geste posé par les Québécois pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Unpointcinq a sélectionné 10 « retombées positives » tirées de la littérature scientifique pour les associer aux contenus. Les voici :

  • Bien dans son corps : ce qui améliore la santé physique comme le transport actif

  • Bien dans sa tête : les changements climatiques influencent notre santé mentale

  • Création d’emplois : une économie sobre en GES permettrait de créer des emplois dans certains secteurs, selon la Confédération des syndicats nationaux (CSN), le Conseil du patronat du Québec, des environnementalistes et des chercheurs

  • Mieux vivre ensemble : les projets d’action climatique collectifs

  • Moins de pollution : la réduction des GES entraîne la baisse de la pollution atmosphérique

  • Plus dans nos poches : la facture énergétique « amie du climat » est souvent moins élevée

  • Protection de la biodiversité

  • Un Québec en santé : lorsque l’action face aux changements climatiques rime avec la diminution des risques sanitaires pour la population

  • Un Québec plus prospère : la transition écologique pourrait améliorer l’économie québécoise

  • Une société plus productive : les retombées positives du marché du carbone

investment-5299600_640.jpg

Boîte à outils

Cette section du média fournit au lecteur des liens, des ressources et des références

« utiles » (externes) comme :

Des bornes de recharge pour véhicules électriques jusqu’aux crédits d’impôt pour des rénovations écoresponsables, en passant par les friperies et les guides de compostage, vous trouverez toutes les ressources externes dont vous avez besoin dans la Boîte à outils.

Il est également possible de filtrer les résultats d'une recherche plus précise, selon le sujet et/ou le type d'outil recherché.

wrench-34929_640.png
filtrer.png
bottom of page